Qui suis-je ?

Né le 10 juin 1988 en banlieue parisienne, Antoine Miannay commence le piano et le solfège à l'âge de 6 ans. Vient également l'apprentissage de la trompette à 11 ans. Sa famille déménage dans le sud (Béziers) en 2000. Baigné tout jeune dans l'univers de la musique et de la création (son père Flavien Miannay est compositeur, chef d'orchestre/de choeur, notamment dans le milieu du théâtre musical), il s'essaye à ses premières compositions en 2001, à l'âge de 13 ans.

Tout en continuant ses études au lycée (Série Littéraire), sa première composition importante est créée en juin 2004. Il s'agit de la Petite Marche pour orchestre. Flavien Miannay dirige depuis 2002 La Cantarela, ensemble vocal créé en 1975 par Claude Lévy, lui-même professeur d'Antoine au collège et lycée. C'est donc dans ce cadre que la Cantarela lui passera plusieurs commandes au fil des années. (Un Salve Regina en 2005, un Ave Maria en 2006, un Stabat Mater en 2008).

En parallèle à cette activité de compositeur de musique « classique » ou « sacrée », il s'essaye à la musique de spectacles musicaux, notamment pour enfants, via une collaboration créative avec sa mère, Micheline Begarra, professeur des écoles. Viendront ainsi des projets comme Alice au pays des Merveilles (2007) ou Peter Pan (2013) plus récemment. Ajoutons aussi une première expérience dans le milieu du cinéma, avec la musique d'un court-métrage de la MJC de Béziers.

Après son baccalauréat en juin 2007, Antoine Miannay part étudier au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse, où il suivra un enseignement de Formation Musicale (obtenant son prix en 2012), Ecriture, Analyse et Histoire de la Musique.

En 2009, une opportunité lui permet d'avoir deux de ses compositions jouées et enregistrées aux Etats-Unis à New York. En effet, Claude Lévy  présente sa musique à un chef new-yorkais, Daniel Shaw, alors chef de l' American Radio Choir. Claude Lévy sera invité à diriger cet ensemble et enregistrer le Salve Regina et le Miserere à la Saint Paul Chapel de l'Université Columbia, le 29 mai 2009.

En 2010, il compose la musique pour le spectacle musical La Chanson du Canal, pour choeur, comédiens, et orchestre d'harmonie, spectacle dont les textes sont écrits par Guy Vassal, pour le festival Pays Haut Languedoc et Vignobles : création le 11 juin 2011, dirigée par Flavien Miannay.

Pour l'année 2011-2012, la Cantarela lui passe commande d'un oratorio sur les droits de l'homme. Ce sera Human Rights, pour choeur et petit ensemble, dirigé par Claude Lévy.

En 2013, le New Haven Oratorio Choir lui commande une oeuvre pour le concert du 50ème anniversaire de cet ensemble. Il écrit pour cette occasion un Hallelujah, créé le 11 mai 2013, dirigé par Daniel Shaw.

A côté de son parcours de composition, Antoine Miannay s'est essayé aussi à la direction. Il a été l'un des chefs de l'Harmonie Bédaricienne de 2009 à 2012. Il fût invité par l'Orchestre Régional Béziers Méditerranée pour diriger une de ses compositions en 2009 (Salve Regina pour Soprano et Orchestre, orchestrée par David Molard), ainsi que le Concerto pour flûte et harpe de Mozart en 2010.

En octobre 2013, Il est l'un des 5 gagnants d'un concours de composition pour le New Haven Oratorio Choir, pour lequel étaient candidats 53 compositeurs. La pièce écrite pour ce concours, un Hodie, sera créée le 15 décembre 2013.

        Depuis 2014, basé professionnellement à Montpellier, il dirige deux choeurs : l'ensemble vocal Tutti, et la chorale Figuenotes. 

         En 2016, L'OSADOC (Orchestre Symphonique Amateur d'Occitanie), lui passe commande d'une composition symphonique : Ouverture Festive, créée et interprétée en 2017 et 2018 par l'Osadoc sous la direction de Lionel Giroud.

       Depuis 2016, il travaille comme superviseur musical dans une compagnie théâtrale de Montpellier, "le Veau des Champs", compagnie résidente du théâtre Beaux-Arts-Tabard, avec notamment des spectacles comme "Cyrano de Bergerac" (depuis 2017) ou "Lily Marlène" (depuis 2018)

            2019 verra la re-création de trois de ses oeuvres : le Stabat Mater, La Chanson du Canal, et la première New-Yorkaise de Human Rights.